Sur LinkedIn, par un post, vous pourrez comparer ce qui de deux interpelle le plus : au nombre de vues de l’article, vous saurez presque ce qui plaît, déjà ce qui interpelle, mais aussi ce qui fait qu’on ne se mouille pas à « aimer », ce qui fera son chemin dans la tête des gens, sans avoir besoin d’être « liké ».

Sur un post, si vous êtes en position de Recherche, curieux de ce que votre authenticité apporte, il est sans intérêt d’avoir des « j’aime ». Pour un écrivain plus spécialement, ce qui importe est de voir où est votre richesse, beaucoup de lectures et zéro « j’aime » me concernant sont une preuve de succès, car un j’aime est une preuve de discernement qui n’en est pas une, c’est juste que vous avez quelqu’un dans votre « mouvement » qui prend un petit peu le risque de s’engager pour les premiers « like », de suivre un mouvement pour les autres, de se laisser porter par la vague.

En fait, ces posts à succès qui ressemblent trop aux autres sont l’inverse d’une situation de séduction, « d’embauche », vous plaisez à une masse mais ne vous démarquez pas du tout.

 

Un post que vous écrivez avec tout votre fond de personnalité, tout ce qui vous fait sur un sujet, s’il a peu de lecteurs, n’est que la preuve que vous avez votre style bien à vous, sans doute trop d’avant-garde. Gagnez confiance en vous, vous avez pu faire quelques erreurs dans le style, tout bêtement des fautes qui font peur aux moins curieux du contenu, mais peut-être le concept comme la forme sont-ils trop bons pour être abordables. Cela ne prouve qu’une chose : non pas que vous êtes « nul », mais qu’il faut persévérer dans votre singularité, travailler, retravailler.