Marc, petit message pour te rassurer, l’industriel qui croirait que ses routes sont construites pour lui, par lui, individu, n’est en fait qu’un pion qui nous permet de construire des quatre-voies « romaines » sans dîme et sans péage. Il a plus figure de pigeon que d’individu, pour moi, fonctionnant plus qu’œuvrant, et sans s’en rendre compte, jouissant de plaisirs très fugitifs, mais cette route reliant les hommes aux hommes, route robuste qui accroche bien les pneus, vaut encore mieux que notre monument qui peut se réduire à une maquette, plus des photos et un livre.

Amitiés,

Dadu

 

 

— Merci, Dadu, de ce très bel échange.

Tout d’abord sur les idées croisées dans ces échanges qui s’entrelacent et se répondent.

Et puis la photo de ce monument bien plus beau et parlant que des tas de monuments aux morts avec des victoires ou des obus, etc., cette carte dressée et portée par ce mur comme une maison pour l’abriter, c’est chaleureux comme le récit que tu fais de cette rencontre et de ces routes croisées sur un paysage humain.

Bel échange pour clôturer une journée ensoleillée au jardin, semer les haricots, puis un petit orage, juste pour arroser le semis, sans doute !!

Continue à écrire à ton petit bureau au pied du soliflore, c’est magique.

Bonne soirée,

Annette

 

— Merci, Annette, pour cette poésie que tu dégages toujours, les petits sourires que même fatigué, je lâche avec plaisir.

Mille bisous.

Marc, j’ai le sentiment qu’un livre doit être écrit par l’historien. S’il y a besoin d’un interlocuteur dans ce livre, je veux bien jouer le rôle tout en étant authentique.

Amitiés.

PS : Annette est une dame à découvrir, si tu vas vers Nîmes, je suis volontaire comme copilote. Attention, j’ai entendu dire que nous passons à la limite de 80 km/h en juillet sur les nationales ou départementales (?), pour un lambin comme moi, ça fait l’affaire…

 

— Journée paisible en vue.

Et bonne route à l’occasion,

Annette