Pierrot déplore cet excès de confiance en lui, dépressif et sous médicaments, de la part de son père, surtout pour vouloir le faire persévérer dans un bâtiment mal préparé, ne pouvant recevoir qu’une quinzaine de personnes (douze en fait, mais le patriarche et fondateur refusant d’en tenir compte), n’ayant pas fonctionné déjà à trente visiteurs et demandant beaucoup d’entretien. Ce musée, plein de charme il est vrai, contenait beaucoup de nids à poussières du fait de l’exposition permanente des objets souvent sans vitrine. Le bâtiment était mal isolé et tout y était à refaire. Sa sœur lui a dit : « je ne sais pas comment tu as pu tenir et faire tout ça ».

 

En fait, beaucoup de choses se faisaient en famille. Tout cela aussi faisait le charme du musée, mais un musée non viable, déjà, pour un seul petit salaire… sinon virtuellement par la mise en vente des objets, en complément de revenus. Encore, fallait-il avoir l’accord complet du patriarche, et enfin une confiance, là, justifiée. Car la collection n’aurait pas été vendue au quart de sa valeur, mais, au moins, aux deux tiers sur internet, sinon aux quatre tiers avec un écoulement très lent, les objets prenant de la valeur.

 

Pierrot avait réfléchi et réfléchi à toutes les solutions pour tirer de cette collection quelque chose, mais à chaque fois, son père faisait barrage : même en son site internet, il ne « croyait » pas. Pourtant, en novembre 2009, il avait fait treize mille visiteurs et dix-sept mille visites (avec ceux qui retournaient sur le site) et pouvait les refaire… mais à quoi bon avec un être buté qui n’a jamais vraiment voulu passer la main ni investir, à part dans une malheureuse enseigne qui maintenant fait pitié, et des jouets par plaisir de consommer ?

 

Il est vrai qu’un fils dépressif et un père patriarche auraient toujours eu du mal à s’entendre : pour un il était question d’avenir, pour l’autre : « Après moi le déluge ».

 

L’intelligence n’a pas eu le dessus.

 


23 - Jouets fabrication anglaise

canot modélisme anglais fabrication Bins british speedboard , excellent état dans son coffret en bois

Mar. Jouet mécanique anglais. Le pompier.

 

Pierrot disliked his father’s excessive confidence in him, depressed and medicated as he was. He especially didn’t appreciate the hope that he would persevere in a badly-prepared building that could only receive 15 or so people (actually, 12 but the patriarch and founder refused to accept that), unable to handle 30 and requiring much maintenance. The museum, full of charm as it was, was full of dust balls from the permanent display of objects, often without display cases. The building was not enough isolated and needed lots of work. His sister told him: “I don’t know how you held on and did all that”. 

 

    In fact, a lot was done by the family. This contributed to the museum’s charm, but it was already not viable enough to pay a single small salary… unless the items were sold online to supplement revenue. Still, the permission of the patriarch was needed and also his confidence. To justify it, the collection shouldn’t be sold online for a fourth of its value but rather two-thirds of it, or four-thirds through slowing down the slow movement so the items gained in value.

 

    Pierrot thought and thought, to find a solution, a way to derive something from the collection. But each time his father blocked it – he didn’t even “believe” in the internet site. Still, in November 2009 he’d received 13,000 unique visits and 17,000 total visits (including returnees) and could do it again… but what was the use with such an obstinate individual blocking it, someone who never would lend a hand or invest, other that in a lackluster sign that became pathetic, and in toys that were fun to buy?

 

    It’s true that a depressed son and a dominant father would always have had a hard time getting along. For one it was a question of a future, and for the other: “Après moi le déluge” 4.

 

    Intelligence never gained the upper hand.

 

 

4“After me, the flood” or “I don’t care what will happen after my death”.

 

Pierrot deplora este exceso de confianza, deprimido y bajo medicación, por culpa de su padre, especialmente por querer hacerlo perseverar en un edificio mal preparado, pudiendo recibir solo quince personas (doce en realidad, pero el patriarca y el fundador se rehúsa a tomarlo en cuenta), no habiendo funcionado ya para treinta visitantes y pidiendo mucho mantenimiento. Este museo, lleno de encanto, es cierto, contenía muchos nidos de polvo debido a la exposición permanente de objetos a menudo sin vitrina. El edificio estaba pobremente aislado y todo para ser rehecho. Su hermana le dijo: "No sé cómo pudiste aguantar y hacer todo eso".

 

 

 

De hecho, muchas cosas se hicieron en familia. Todo esto era también el encanto del museo, pero un museo sin ganancias, ya, por un solo salario pequeño ... si no virtualmente por la venta de objetos, además de los ingresos. Aun así, era necesario tener el acuerdo completo del patriarca, y finalmente una confianza allí justificada. Debido a que la colección no se habría vendido a un cuarto de su valor, pero, al menos, dos tercios en Internet, sino cuatro tercios con un flujo muy lento, los objetos ganando con el tiempo en valor.

 

 

 

Pierrot había reflexionado y pensado sobre todas las soluciones para sacar algo de esta colección, pero cada vez, su padre puso el freno: incluso en su página web, él no "la podía creer". Sin embargo, en noviembre del 2009, había tenido trece mil visitantes y diecisiete mil visitas (con los que volvieron a la página) y podría volver a hacerlo ... pero ¿qué hay de bueno con un terco que nunca ha querido incluir colaboradores, ni invertir, excepto en un cartel infeliz que ahora es lamentable, y juguetes por el placer de consumir?

 

 

 

Es cierto que un hijo deprimido y un padre patriarca siempre tendrían problemas para llevarse bien: para uno era una cuestión de futuro, para el otro: "Después de mí el diluvio".

 

La inteligencia no tuvo la ventaja.

 

 

 

La petite cabane

Au cours d'une promenade dans les Alpes, un homme se perd dans le brouillard.

 Après avoir longuement erré, il aperçoit une cabane et frappe à la porte :

 - Y-a quelqu'un ?

 - Ouaip ! Qui est là ?

 - Je suis un promeneur égaré. Pourriez-vous me dire comment on fait pour redescendre dans la vallée ?

 - Aucune idée ! Je suis un petit garçon, et je ne peux pas vous ouvrir.

 - Alors demande donc a ton père...

- Je ne peux pas il est sorti quand maman est rentrée.

 - Et ben demande à ta mère alors .

 - Maman est sortie quand grand-père est rentré...

 - P'tain de merde ! Bon demande à ton grand-père de venir alors...

 - C'n'est pas possible ! Il est sorti quand mon grand frère est rentré...

 - Bon alors appelle ton grand frère.

 - Ben il est sorti quand je suis rentré... !?!

 - Cré nom de Dieu.......Mais bon sang de bon sang,  vous n'êtes jamais en famille chez vous ?

 - Ben si, à la maison... mais Ici c'est les chiottes !!!