Les pensées

suspendues

de Dadu

 

 

1 -Résumé

— J’ai parfois l’impression que les auteurs reprennent mes idées publiques et gratuites sur les réseaux pros (comme Claude Lévi-Strauss ?), en rajoutent une part qui me paraît évidente, mais qu’eux développent.

Si c’est le cas, c’est tout à notre honneur. Heureusement, je traite ici d’autres sujets aussi.

C’est mon cinquième livre, j’ai fait dense pour le lecteur, il est normalement capable d’une telle lecture avec un niveau bac. 

Pour moi, c’est court mais c’est bien (et le mieux est l’ennemi du bien), c’est un livre qui interroge et donne des pistes de remise en question, de la culture actuelle ainsi que de la science.

 

2- Auteur

La réflexion de Damien Siobud a débuté dans une salle d’attente en 2007 sur un article au sujet de Nicolas Hulot parlant des qualités des tribus amazoniennes, qui ont été son plus ancien souvenir en 1970 sur une télévision en noir et blanc. Il a aussi observé un proche vieillissant qui ne croit qu’en la science, au « progrès » et le lui imagine différemment.

 

Ce livre proche de l’essai avec une autobiographie en annexe nous éclaire sur un Dadu singulier qui ne voit pas l’écrit comme enfermé dans un carquois à une seule flèche. Dadu est ici en même temps l’interlocuteur de l’auteur et son porte-parole.    

Préface

« Il y a bien des formes de culture sur cette planète, dont deux rivales, la protectrice et la prédatrice. Mon regret serait que la prédatrice s’impose comme une monoculture. Ainsi, on me prendrait pour rival si l’on ne comprenait pas que je préférerais en créer de nouvelles plutôt que d’envisager une culture unique »

Dadu

Tout à fait, mon ami, moi, je voulais dire « la protectrice (qui protège les peuples autochtones) », mais ça peut être plus spécifique à quelqu’un, comme l’enfant qui encourage l’équipe de foot la plus faible, par esprit sportif ou par empathie (en fait, c’est un terme ouvert, on le comprend comme on le ressent, selon sa culture). Merci pour ton intérêt.

Damien siobuD

 Je me lève en pensant à mon culot de remettre le caractère obtus de la science en question, ne fonctionnant qu’avec distance par rapport à elle. L’idée de ma petite personnalité contre de gros moyens financiers (en fait énormes) qui relèvent presque de la secte qui a réussi me surprend moi-même… de la même manière que mon père a remis en question l’Église dans son écrit Tout est relatif, c’est absolu (écrit trop troublant qu’il a retiré).

Ce livre ne se voudra donc qu’un « ?! », une remise en question (même sur les styles d’écriture). Ces idées suspendues sont en fait des interrogations à « décrocher » pour qui le ressent.

 

Dadu

18 et 54

 

SINCERITÉ DE COUPLE

 

Un homme d'affaires envoie un fax à sa femme :

 

"Ma très chère épouse : Tu comprendras que maintenant que tu as 54 ans, j'ai certains besoins que toi tu ne peux plus satisfaire.

Je suis très heureux avec toi, je te considère comme une merveilleuse épouse et sincèrement j'espère que tu ne le prendras pas mal quand tu sauras que quand tu recevras ce fax je serai à l'hôtel Confort Inn avec Vanessa, ma secrétaire, qui a 18 ans, mais ne t'inquiètes pas, je serai à la maison avant minuit"

Quand ce type arrive à la maison, il trouve un papier sur la table de la salle à manger qui dit :

 

Cher époux : "J'ai reçu ton fax et je ne peux pas éviter de te remercier pour ta prévenance. Je profite de l'opportunité pour te rappeler que toi aussi tu as 54 ans.

Et, je t'informe que quand tu liras ce message, je serai à l'hôtel Fiesta avec Michel, mon instructeur de tennis, qui comme ta secrétaire a aussi 18 ans.

Comme en plus d'être devenu un homme d'affaires reconnu, tu as une licence de Maths, tu pourras facilement comprendre que nous sommes des semblables en cette circonstance mais … avec une légère différence :

18 rentre plus de fois dans 54, que 54 dans 18 "..... Donc, en conséquence ne m'attends pas avant demain !

 

Bisous de ta femme qui te comprend…